Amélia Martins, de Tomar, fait partie des personnes blessées par la fermeture soudaine des cliniques dentaires Lusosmile. Comme d'autres clients, elle a payé en totalité des soins dentaires qu'elle n'a jamais reçus.
La journaliste Sandra Felgueiras a publié un article dans le magazine Sábado sur ce scandale qui se produit également à Tomar, car l'une des cliniques avait des installations à Corredoura.
Le magazine, citant les victimes, affirme que les cliniques obligeaient les usagers à contracter des emprunts. "Les contrats, conclus en un temps record, ont été rédigés par la clinique elle-même, qui a décidé avec quelles banques ces mêmes prêts étaient accordés", lit-on dans le rapport. "Ils nous ont dit qu'ils ne travaillaient qu'à crédit, ils avaient tout préparé et nous n'avions qu'à signer. Ils ont reçu l'argent et j'ai payé 120 euros à la banque pendant 60 mois », raconte Manuel Martins, le mari d'Amélia.
La personne blessée a été approchée dans une rue de la ville de Tomar pour une consultation d'évaluation gratuite. S'en est suivi un budget de plus de 6 000 euros pour soigner les dents et l'imposition d'un crédit comme condition pour commencer les traitements, rapporte le journaliste.
« Nous lui avons fait honneur à Cetelem directement à la clinique. J'ai même demandé si je pouvais payer les consultations, j'ai pu le faire difficilement, évitant ainsi de contracter un emprunt, mais on m'a tout de suite dit que ce n'était pas possible. Après tout, ni argent ni traitement », déplore Manuel Martins dans le reportage également diffusé hier sur CMTV.
Ce n'est qu'un des nombreux cas de familles désespérées et endettées avec la fermeture inattendue des cliniques dentaires LusoSmile à Caldas da Rainha, Felgueiras, Tomar, Vila Real et Almada. Les blessés se joignent et il y a déjà un avocat engagé pour les représenter devant le tribunal.